Vivre le WAQ sous tous ses angles

Entrevue avec Marika Laforest

Conseillère numérique et formatrice, Marika Laforest navigue depuis près de 20 ans dans l’univers du numérique, du Web et des médias sociaux. Elle a œuvré dans plusieurs sphères du numérique dans les secteurs industriel, du commerce de détail, de la construction, des technologies, de l’éducation, du tourisme, de la télé et de la culture. Elle est fascinée par le comportement humain sur et avec les médias numériques.

Habituée du Web à Québec, elle a participé à plusieurs éditions arborant différents chapeaux. Elle nous parle de son expérience à titre de participante, conférencière et partenaire. 

Participer au WAQ, c’est l’adopter!

En quelques mots, raconte-nous ta première édition du WAQ à titre de participante.

Ça fait déjà plus de 7 ans que je vais au WAQ. Ce qui m’a marquée, c’est le côté «bon vivant» du WAQ. Tout en restant professionnel, le ton de l’événement est très familier et ça rend le tout très accueillant et dynamique. 

Quand on va au WAQ pour la première fois, ça devient une vraie tradition annuelle! C’est un événement qui crée des moments d’échanges et de rencontres inoubliables.

Si tu avais à nous révéler une anecdote cocasse du WAQ, ce serait laquelle?

Le «video booth en slow motion» reste sans conteste un de mes meilleurs souvenirs du Web à Québec. J’étais pratiquement sur toutes les vidéos! L’idée a même été reprise au Web2day à Nantes par la suite!

Ce souvenir illustre bien l’ambiance festive et ludique caractéristique du WAQ. On y aborde des sujets sérieux, mais les gens ne se prennent pas au sérieux et sont heureux d’être là. C’est ça l’esprit du WAQ : c’est être capable d’être sérieux mais aussi de lâcher son fou! C’est ce qui fait la signature de l’événement et qui le différencie des autres formations et congrès. 

Selon toi, pourquoi assister au WAQ est un must?

Pour la variété de la programmation. En tant que conseillère numérique, j'aime assister à des conférences dans les différentes thématiques, autant en design qu'en innovation ou marketing. J'assiste parfois même à des conférences de la piste Développement! Ça me permet de développer ma curiosité et de nouvelles connaissances, de confirmer des notions, et surtout de mieux comprendre mes collègues développeurs. C’est aussi une excellente opportunité d’être en contact avec de nouvelles technologies et de pouvoir les essayer.

En plus, le temps de battement de 15 à 30 minutes entre chacune des conférences nous permet de réseauter! Le WAQ m’a permis de rencontrer pour la première fois beaucoup de gens avec qui j’échangeais sur les médias sociaux. C’est une occasion unique de côtoyer des gens du milieu.

Sans parler du lieu emblématique dans lequel se déroule l’événement : le Terminal! La qualité sonore des salles, l’ambiance chaleureuse, la vue panoramique sur le fleuve, l’accessibilité de la localisation : tous ces facteurs contribuent à une expérience bonifiée pour les participants.

Quel est votre plus beau souvenir relié au WAQ? 

Le karaoké! Quand le Québec et la France chantent ensemble, c’est merveilleux. Le WAQ, c’est un maillage entre les gens de différentes cultures et nationalités qui, le temps d’un événement, se rassemblent sans jugement.

Votre classique au karaoké?

J'ai plusieurs classiques - j'aime chanter au karaoké en toutes occasions - alors je choisis ma chanson en fonction de l'ambiance qui règne dans le 5 à 7 et des collègues qui veulent embarquer sur la scène avec moi!

Être conférencière au WAQ, une expérience enrichissante

Lors du WAQ 2019, tu as donné une conférence intitulée «Balado/podcast : engagement de la communauté et modèle d'affaires». Parle-nous de ton expérience à titre de conférencière.

Les conférenciers sont très bien accompagnés dès la sélection. Les responsables de pistes nous aident à préciser le contenu et font un suivi régulièrement en préparation du Jour J. J'ai particulièrement apprécié l'accueil. Quelqu'un est venu me chercher à la gare pour me conduire à l'hôtel, même si je connais bien Québec et le WAQ. Une petite attention qui fait une différence.

Présenter une conférence à un événement comme le WAQ est formateur. En tant que conférenciers, on se doit de dénicher des sujets moins communs et de trouver l’angle adéquat : c’est un vrai défi! Le fait d’avoir été participante m’a aidée à préparer ma conférence. Je savais que les présentations originales étaient appréciées, ce qui m’a amenée à faire beaucoup de recherches, avec un visuel interpellant.

En effet, le public du WAQ est très avisé et connaisseur. La plupart du temps, les professionnels qui y sont présents cessent de travailler pendant 3 jours pour y assister. Il doit donc y avoir valeur ajoutée et les conférences se doivent d’être intéressantes et innovantes. Cette réalité fait en sorte que la qualité des conférences est grandement bonifiée.

Coup de théâtre! Durant ma conférence, la connexion Internet a coupé, ce qui m’a empêchée de présenter l’intégralité des contenus que j’avais préparé. Malgré tout, j’ai réussi à improviser et cet imprévu m’a permis de voir à quel point la communauté du WAQ est accueillante et respectueuse. Au cours de mon parcours professionnel, j’ai donné plusieurs conférences, mais je n’ai jamais eu autant d’adrénaline qu’au Web à Québec!

Le WAQ, partenaire d’innovation

En 2015, tu as également participé au WAQ à titre de partenaire lors du lancement d’un incubateur en collaboration avec Québec Numérique et le ministère de la Culture et des Communications (MCC).

À ce moment-là, je travaillais comme chargée de projet numérique à Culture pour tous qui est l'organisme derrière les Journées de la culture et on lançait le premier incubateur de projets innovants en culture et numérique intitulé le Lab culturel.

On ne voulait pas seulement faire de la relation de presse traditionnelle. On avait choisi le WAQ comme événement pour souligner cette initiative et nous donner davantage de visibilité. Quelques dignitaires étaient présents, dont la ministre de la Culture et des Communications. Il s’agissait du lancement d’un projet qui était porteur d’innovation, qui a modifié énormément le secteur de la culture et du numérique dans les années suivantes. 

J’ai grandement apprécié ce partenariat avec le Web à Québec et son ouverture à donner une tribune à la culture. 

Envie de participer?

Toi aussi tu as envie de vivre l’ambiance unique du WAQ sous toutes ses facettes? Il n’est pas trop tard pour participer à la 11e édition qui promet d’être haute en couleurs!